Pour les plus de 50 ans, il existe certains dispositifs qui leur permettent de bénéficier d’une indemnisation du chômage jusqu’à ce qu’ils obtiennent une retraite à taux plein. Toutefois, certaines conditions sont exigées.
Conditions de prise en charge des chômeurs de plus de 50 ans
Pour profiter des avantages de ce type de chômage en fin de droit, il est indispensable d’être âgé de moins de 60 ans. Cela dit, si on a 60 ans et qu’on ne bénéficie pas de la retraite à taux plein, il devient éligible jusqu’à ce qu’on obtienne une retraite à taux plein ou qu’on ait 65 ans. Puis, il ne faut pas quitter volontairement son emploi. Ce qui veut dire la démission non légitime du dernier emploi ou d’un emploi autre que celui-ci, dès lors que l’activité pratiquée est inférieure à 3 mois. Ensuite, on doit être physiquement capable d’exercer un emploi et être à la recherche permanente d’emploi. Il est nécessaire qu’on dispose au minimum de 122 jours d’affiliation pour les 36 mois précédant la fin du contrat.
Montant et durée de l’indemnisation
La durée d’indemnisation est équivalente à celle de l’affiliation. Par exemple, on bénéficie de 220 jours d’indemnisation si on dispose de 220 jours d’affiliation. Dans ce cas, si on a 3 ans d’ancienneté minimum, on bénéficiera d’une couverture chômage durant 3 ans. Par ailleurs, le calcul de l’allocation d’aide pour le retour à l’emploi est basé sur les anciens salaires. Cela se divise en deux catégories : l’allocation classique et la convention de reclassement personnalisé.
Pour l’allocation classique, si le salaire brut par mois est inférieur à 1066 euros, l’allocation brute journalière est 75 % du salaire brut.
- Si le salaire est compris entre 1066 et 1168 euros, l’allocation brute journalière est de 26,66 euros par jour.
- Si le salaire est entre 1168 et 1928 euros, l’allocation est de 40,4 % du salaire journalier brut ajouté de 10,93 euros par jour, avec une retenue sociale de 3 %.
- Si le salaire est entre 1928 et 11092 euros, l’allocation est de 57,4 % du salaire journalier brut ajouté d’une retenue de 11,37 % de l’allocation si celle-ci est supérieure au SMIC.
Quant à la convention de reclassement personnalisé, lors des 8 premiers mois de la CRP, l’allocation est de 80 % du salaire journalier brut, avec 3 % de retenue sociale de l’ancien salaire lorsque l’allocation est supérieure à 26,66 euros. Lors des 4 mois qui suivent une CRP, l’allocation est de 70 % du salaire journalier brut, avec 3 % de retenue sociale de l’ancien salaire lorsque l’allocation est au-delà de 26,66 euros.
Photo Pole Emploi (Creative Commons)