Prêt immobilier pour chômeur

Même si beaucoup de personnes en situation de chômage peuvent faire valoir leur droit à certaines allocations leur permettant de faire face aux nécessités quotidiennes, il n’en reste pas moins qu’elles peuvent avoir parfois besoin de fonds plus conséquents (pour monter un projet, par exemple). En règle générale, les banques sont souvent réticentes à octroyer des crédits aux chômeurs, notamment lorsqu’ils sont déjà en situation... d’endettement. Cependant, des formules existent pour peu que le demandeur présente des garanties suffisantes.

Parmi ces formules, il y a le crédit hypothécaire qui consiste, pour l’emprunteur, à hypothéquer sa résidence principale ou un bien immobilier, en contrepartie de crédits qui lui seront alloués moyennant un remboursement régulier, sur une durée donnée. Il faut savoir que cette formule, qui est plus ou moins accessible en Belgique ou au Québec, l’est un peu moins en France. En fait, cette pratique avait existé à un certain moment sous le nom de prêt à la pierre, mais elle a été délaissée par la plupart des banques à cause des contentieux qu’entraîne généralement ce genre d’hypothèque.

Cependant, le prêt hypothécaire n’a pas pour autant totalement disparu, et le chômeur peut y accéder moyennant certaines garanties. D’abord, les choses seront nettement facilitées si le chômeur est propriétaire du bien qu’il veut hypothéquer. Si le bien en question a lui-même été acquis dans le cadre d’un prêt immobilier, le banquier devra d’abord s’assurer qu’une bonne partie du capital a déjà été remboursée, en tout cas suffisamment pour couvrir l’équivalent de 120% de la dette.

D’autre part, puisque l’emprunteur doit obligatoirement prendre hypothèque sur son bien immobilier, et vu que les frais pour constituer cette hypothèque sont très élevés, le montant du prêt auquel il doit souscrire ne saurait être inférieur à 25.000 €. Enfin, il est conseillé de se faire racheter ses crédits auparavant, ce qui permet de les regrouper et les payer en une seule échéance généralement plus faible, mais s’étalant sur une plus longue période.

Photo Pole Emploi (Creative Commons)

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