Après la réforme des rythmes scolaires et la généralisation des projets éducatifs territoriaux (PEDT), les communes ont dû faire face aux besoins en personnel d’accueil et d’animation périscolaires.
Pour parer au plus pressé, beaucoup de postes ont dû être confiés à des vacataires (étudiants, diplômés BAFA…) qui n’ont pas nécessairement le profil ni les compétences professionnelles qu’exige un métier aussi particulier que celui d’animateur périscolaire. C’est... pourquoi un certain nombre d’établissements de formation s’engagent, comme ici, à préparer au diplôme qualifiant de CQP comme ici Animateur périscolaire, lequel répond exactement aux spécificités de cette profession.
En effet, exerçant sous la responsabilité d’un cadre administratif, l’animateur périscolaire sert à la fois de jonction entre l’école et la famille, puisque c’est lui qui s’occupe de l’accueil des enfants avant et après l’école, mais il a également la charge de mener toutes sortes d’activités et d’animations lors de la pause méridienne, le mercredi après-midi ou pendant les petites vacances scolaires. Cela nécessite parfois d’élaborer de véritables projets pédagogiques visant à l’éveil de l’enfant et à son développement physique, psychologique et affectif.
Signalons, au passage, que si ce diplôme confère à son détenteur toutes les compétences requises pour exercer son métier et lui ouvre même des possibilités d’évolution dans la filière animation, il n’en reste pas moins que l’animateur périscolaire devrait être sérieusement motivé pour ce job qui demande d’avoir un bon contact avec les enfants, ainsi que des qualités essentielles telles que la patience, le dynamisme ou la créativité.
Enfin, il convient de noter aussi que c’est un métier qui exige une disponibilité particulière, étant donné les plages de temps disparates où l’animateur est appelé à agir. D’où la tendance des employeurs à n’offrir généralement que des salaires à temps partiel; mais cela est toujours mieux que le SMIC. De ce point de vue, le détenteur du CQP se verra toujours privilégier au recrutement, lorsqu’il y a des postes à temps complet à pourvoir.