Les chômeurs ont droit au logement comme tout autre citoyen et c’est dans cette perspective qu’est inscrite l’aide personnalisée au logement (APL).
Il s’agit d’une contribution financière versée aux personnes sans emploi afin de réduire le montant de leur loyer ou de leur mensualité d’emprunt immobilier. Le mieux pour un chômeur est que son habitat soit conventionné par l’État afin de faciliter les démarches de l’obtention de l’APL, ce qui est le cas des HLM.
L’âge, la nationalité ou le nombre de personnes à charge ne sont pas pris en considération pour l’attribution de cette aide logement. L’essentiel ce sont les ressources qui correspondent à celles de l’avant-dernière année précédant la demande d’APL.
Pour pouvoir en profiter, le chômeur doit faire sa demande dès l’entrée dans les lieux, en remplissant le formulaire cerfa n°10840*05 qui doit être remis à la CAF ou la MSA suivant le régime de protection sociale du demandeur. Selon les cas, location ou propriété via un emprunt, le versement intervient tous les mois ou suivant la périodicité de l’emprunt et s’effectue directement au propriétaire, au gestionnaire du logement ou à l’établissement bancaire.
Dans le cas de changement dans la situation professionnelle et donc dans les ressources du demandeur le montant de l’aide peut être révisé à la hausse ou à la baisse, voire même la cessation des versements. D’ailleurs la CAF et la MSA vérifient au début de chaque année la situation des demandeurs pour s’assurer de leur éligibilité à l’APL.
Une autre aide au logement est accordée aux chômeurs, il s’agit de l’allocation de logement familiale accordée aux bénéficiaires des allocations familiales, du complément familial ou de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), ou un enfant à charge ayant 21 ans maximum, mais qui n’a pas droit aux prestations familiales ou à l’AEEH.
Photo Pole Emploi (Creative Commons)